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Allergies respiratoires : causes et solutions naturelles

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Santé

Allergies respiratoires : causes et solutions naturelles

La rhinite allergique est une maladie chronique qui touche 10 à 40 % de la population mondiale.

Les allergies respiratoires peuvent être une véritable entrave au quotidien. Ces troubles immunitaires, souvent héréditaires, se manifestent par des symptômes variés : démangeaisons nasales, toux, nez bouché, ou encore yeux rouges et gonflés. Ces allergies peuvent être déclenchées par divers éléments, qu’il s’agisse de graminées, de pollen d’arbres comme le bouleau, ou encore d’acariens à l’intérieur de notre maison. Heureusement, des solutions naturelles existent pour soulager ces désagréments et améliorer votre confort de vie.

Les allergènes courants : pollen et graminées

Allergies aux pollens des arbres et du bouleau

Le pollen des arbres, particulièrement celui du bouleau, est un allergène courant. Il peut provoquer des réactions allergiques allant des éternuements à répétition jusqu’à des crises d’asthme. Le bouleau est l’un des arbres les plus allergisants en France. Sa période de pollinisation se situe généralement entre mars et avril, avec un pic au printemps. Lors de cette période, les personnes sensibles peuvent présenter des symptômes tels que les yeux rouges et larmoyants, la toux, l’écoulement nasal et la conjonctivite.

Outre le bouleau, d’autres arbres peuvent également provoquer des réactions allergiques : le frêne, le chêne, le hêtre, le cyprès ou encore le noisetier. Chacun a sa propre période de pollinisation, ce qui peut prolonger la saison des allergies pour certaines personnes.

Il est recommandé aux personnes allergiques de suivre l’évolution de la pollinisation grâce aux bulletins allergo-polliniques et de prendre des mesures préventives pour limiter leur exposition.

Allergies aux graminées : symptômes et solutions

Les allergies aux graminées se manifestent généralement par des symptômes similaires à ceux d’une rhinite allergique : éternuements à répétition, nez qui coule ou se bouche par intermittence, démangeaisons du nez, de la gorge et du palais, et parfois une conjonctivite allergique. Certaines personnes peuvent également présenter des symptômes respiratoires plus graves, tels que la toux ou l’asthme.

Pour soulager ces symptômes, plusieurs solutions existent. D’abord, il est recommandé de limiter l’exposition aux graminées pendant leur période de pollinisation, qui s’étend généralement de mai à juillet. Ensuite, différents traitements peuvent être envisagés, selon le degré de sévérité des symptômes et la sensibilité de chacun. Ces traitements peuvent inclure des médicaments, des remèdes naturels, ou encore une désensibilisation supervisée par un professionnel de santé.

Il est essentiel de consulter un médecin ou un allergologue pour établir un diagnostic précis et mettre en place un traitement adapté.

Comment se protéger du pollen à la maison

Pour se protéger des pollens à la maison, plusieurs actions peuvent être mises en place. L’usage d’un purificateur d’air est recommandé, surtout lors des pics de pollinisation. Ce dispositif capture les particules fines, dont les pollens, pour purifier l’air intérieur.

Le nettoyage régulier du logement est également crucial. Passez l’aspirateur au moins une fois par semaine, en privilégiant un modèle muni d’un filtre HEPA, capable de retenir les particules de pollen. N’oubliez pas de dépoussiérer les surfaces avec un chiffon humide pour éviter que les pollens ne se répandent dans l’air.

L’entretien des textiles, comme les rideaux, tapis et literie, est aussi important. Ces éléments peuvent en effet accumuler les pollens apportés par le vent ou nos vêtements. Lavez-les régulièrement à haute température si possible.

Enfin, limitez l’ouverture des fenêtres lors des pics de pollen, surtout si vous habitez près d’un champ ou d’un parc. Préférez aérer tôt le matin ou tard le soir, quand la concentration de pollens dans l’air est moindre.

Les symptômes classiques des allergies respiratoires

La rhinite allergique chez l’enfant et le bébé

Chez les bébés et les jeunes enfants, la rhinite allergique peut se manifester de manière différente que chez l’adulte. Les symptômes classiques tels que les éternuements, le nez qui coule ou la congestion nasale peuvent être présents, mais d’autres signes plus subtils peuvent indiquer une allergie respiratoire. L’enfant peut par exemple présenter des troubles du sommeil, ronfler ou avoir une respiration bruyante. Les démangeaisons au palais sont également un indicateur. Il est à noter que les allergies respiratoires surviennent généralement après l’âge de 5 ans et augmentent souvent au cours de l’adolescence.

Toux et difficultés pulmonaires : symptômes de l’allergie ?

La toux est un symptôme courant des allergies respiratoires. Elle peut être sèche ou productive, ce qui signifie qu’elle peut être accompagnée d’expectorations. Les allergènes comme les acariens, les poils d’animaux ou les moisissures peuvent provoquer une réaction immunitaire de l’organisme, conduisant à une inflammation des voies respiratoires.

En plus de la toux, les personnes allergiques peuvent ressentir une gêne ou des difficultés respiratoires, se traduisant par une respiration sifflante, une sensation d’oppression thoracique, voire des crises d’asthme chez les personnes prédisposées.

Les symptômes peuvent varier en fonction de l’individu et du degré d’exposition à l’allergène, mais ils sont généralement plus marqués lors des pics d’exposition. Il est donc essentiel de consulter un médecin dès l’apparition de ces signes pour établir un diagnostic précis et mettre en place un traitement adapté.

Nez bouché et yeux rouges : signes d’une allergie respiratoire

Les signes d’une allergie respiratoire peuvent se manifester par un nez bouché et des yeux rouges. Ces symptômes sont généralement accompagnés d’autres manifestations allergiques telles que les éternuements et les démangeaisons.

  • Le nez bouché, aussi appelé obstruction nasale, est un symptôme courant d’allergie respiratoire. Il est lié à une inflammation de la muqueuse nasale causée par la réaction allergique. Cette inflammation provoque un gonflement des tissus nasaux, ce qui rend la respiration par le nez difficile.
  • Les yeux rouges, quant à eux, sont souvent le signe d’une conjonctivite allergique. Ce symptôme se manifeste lorsque les allergènes entrent en contact avec les yeux et provoquent une inflammation de la conjonctive, la membrane qui recouvre l’œil. Cela se traduit par une rougeur des yeux, parfois accompagnée de larmoiements et de démangeaisons.

Il est essentiel de bien identifier ces symptômes afin de réagir rapidement et de soulager l’inconfort. Par exemple, l’usage de larmes artificielles peut aider à apaiser les yeux rouges, tandis que des sprays nasaux pourront décongestionner le nez. Néanmoins, ces solutions ne sont que temporaires et ne traitent pas la cause de l’allergie. Pour cela, une consultation médicale est nécessaire.

Asthme et allergies respiratoires : le lien héréditaire

Asthme allergique : symptômes et traitements

On estime que plus de 60 % des asthmatiques souffrent également de rhinite allergique. L’asthme se caractérise par un essoufflement, une respiration sifflante, une hyperréactivité des voies respiratoires, une production abondante de mucus dans les voies respiratoires et des modifications structurelles des voies respiratoires.

L’asthme allergique est une forme d’asthme déclenchée par un allergène. Les symptômes peuvent inclure une respiration sifflante, une toux sèche, une sensation de pression dans la poitrine et des difficultés respiratoires. Ces symptômes peuvent être aggravés par des facteurs tels que l’exposition à des allergènes, l’exercice physique, l’air froid et sec, et les infections des voies respiratoires.

Le traitement de l’asthme allergique vise à contrôler les symptômes et à prévenir les crises d’asthme. Cela peut impliquer l’utilisation de médicaments tels que des bronchodilatateurs pour soulager rapidement les symptômes et des médicaments anti-inflammatoires pour contrôler l’inflammation des bronches à long terme.

Pour les personnes souffrant d’asthme allergique, il est également crucial d’identifier et d’éviter les déclencheurs d’allergies. Cela peut impliquer des tests cutanés ou des tests sanguins pour identifier les allergènes spécifiques. En fonction des résultats, une immunothérapie allergénique pourrait être recommandée. Cette thérapie consiste à introduire progressivement des doses d’allergènes dans l’organisme pour diminuer la sensibilité du système immunitaire.

Bien que l’asthme allergique puisse être géré avec un traitement approprié, il est également important de surveiller régulièrement sa capacité pulmonaire et de maintenir un plan d’action pour les crises d’asthme, qui peut impliquer l’utilisation d’un inhalateur de secours.

L’hérédité dans les allergies respiratoires : comprendre les risques

La prédisposition génétique joue un rôle non négligeable dans le développement des allergies respiratoires. Si un ou les deux parents sont allergiques, la probabilité que leur enfant le soit aussi est accentuée. Selon certaines études, si les deux parents sont allergiques, le risque pour l’enfant atteint 50 à 80%. C’est ce que l’on appelle le terrain héréditaire atopique. Par ailleurs, certaines allergies spécifiques, comme l’asthme ou la rhinite allergique, semblent plus fréquemment concernées par ce phénomène héréditaire.

Cela signifie que l’hérédité peut augmenter le risque de développer une allergie respiratoire, mais elle n’est pas la seule cause. D’autres facteurs tels que l’exposition aux allergènes, les conditions environnementales et le style de vie peuvent également contribuer à l’apparition des allergies respiratoires.

Il est donc essentiel d’être conscient de ces risques, surtout si vous avez des antécédents familiaux d’allergies respiratoires. Un suivi médical régulier et une attention particulière aux symptômes peuvent aider à identifier rapidement une éventuelle allergie et à mettre en place un traitement adapté.

Traitements naturels pour calmer une crise d’allergie respiratoire

Ces symptômes sont tous dus à la libération d’IgE en réponse à la présence d’allergènes déclencheurs, notamment le pollen, les moisissures, les acariens, les squames d’animaux domestiques, les parasites (blattes, souris) et éventuellement les produits chimiques de l’environnement. Les IgE entraînent une inflammation et les agents immunomodulateurs peuvent réduire l’augmentation des éosinophiles, la sécrétion de mucus et la réponse aux cytokines, contribuant ainsi à réduire les éternuements, l’obstruction nasale et la rhinorrhée.


Les protocoles nutritionnels peuvent souvent améliorer l’atopie sous-jacente. Ces protocoles comprennent l’évitement des produits laitiers et des allergènes, l’utilisation d’antioxydants et l’ingestion d’acides gras essentiels de qualité.

Pour soulager naturellement les crises d’allergie respiratoire, plusieurs remèdes existent. L’irrigation nasale est une méthode simple. Utilisez de l’eau salée stérile pour nettoyer les voies nasales et éliminer les allergènes. Des traitements à base de plantes peuvent aussi être bénéfiques. Certaines herbes et nutriments possèdent des propriétés antihistaminiques naturelles, à intégrer dans votre alimentation.

Les carences en antioxydants ont été fortement associées à un mauvais contrôle de l’asthme et à un déclin accéléré de la fonction pulmonaire. L’ingestion de composés de sulforaphane – que l’on trouve en grandes quantités dans les légumes crucifères tels que le brocoli, le radis et le chou – a des effets antioxydants protecteurs sur les voies respiratoires, augmentant le diamètre des petites voies respiratoires, réduisant la résistance des voies respiratoires et diminuant la bronchoconstriction excessiv

  • Miel local : Consommer du miel local peut aider le corps à s’habituer au pollen environnant. Mais attention : on peut être allergique au miel des plantes pour lesquelles on est allergique.
  • Probiotiques : Ils contribuent à renforcer le système immunitaire.
  • Thé vert, le Romarin : Ils contiennent des antioxydants pouvant réduire les réactions allergiques.
  • HERBA ALLERGO : l’huile de perilla, riche oméga-3 anti-inflammatoires, associée au plantain possède de puissantes propriétés anti-allergiques. 

N’oubliez pas de consulter un professionnel de santé avant d’apporter des modifications à votre régime alimentaire ou à votre mode de vie.

Sources scientifiques

Asthme, allergies et maladies respiratoiresMounia El Yamani

Asthme : une inflammation chronique des bronches de mieux en mieux contrôlée – Patrick Berger

Rhinite allergique : vers une amélioration des traitements – Conseil scientifique de la Société française d’allergologie

Respiratory allergies in adult : diagnosis and management – C. Neurkich 

Herbal medicines for the treatment of allergic rhinitis: a systematic review – Ruoling Guo, Max H Pittler, Edzard ErnstAlternative medicine for allergy and asthma – Irwin Ziment MDa, Donald P. Tashkin MDb

Mon parcours

Docteur en pharmacie, expert en aromathérapie, phytothérapie et herboristerie, je suis titulaire d’une officine de pharmacie depuis plus de 30 ans. Je suis le conseiller scientifique de Naturathéra, responsable de la recherche, de la formulation de nos produits naturels et des protocoles santé personnalisés.

 

Passionné de santé naturelle, je suis toujours en train de lire la dernière étude du moment. Mes livres à la pointe de la recherche sur les plantes et leurs mécanismes d’action m’accompagnent partout !

Mes compétences

Aromathérapie
Herboristerie
Nutraceutique
Recherche et développement

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