Les troubles du sommeil sont un véritable défi pour de nombreux adultes. Entre insomnie aiguë ou chronique, mauvaise qualité de sommeil et difficultés à s’endormir, ces problèmes ont un impact majeur sur notre santé et nos activités quotidiennes. Ce guide vous aidera à comprendre les différentes phases du sommeil, à identifier les causes de ces troubles et à envisager des solutions adaptées. Il est temps de dire adieu aux nuits blanches et aux cycles de sommeil interrompus.
Les causes des troubles du sommeil : qu’est-ce qui les provoque ?
Les troubles du sommeil peuvent être provoqués par une variété de facteurs, parmi lesquels on peut citer les :
- Facteurs psychologiques : le stress, l’anxiété et la dépression sont souvent à l’origine de troubles comme l’insomnie.
- Facteurs liés au mode de vie : une mauvaise hygiène de vie, comme un manque d’exercice physique, une alimentation déséquilibrée ou la consommation excessive d’alcool, de caféine ou de substances psychoactives, peut également perturber le sommeil.
- Facteurs médicaux : certaines maladies, comme le diabète, les troubles cardiovasculaires, les troubles gastro-intestinaux ou certaines maladies psychiatriques, peuvent entraîner des troubles du sommeil. De même, certains médicaments peuvent provoquer de la somnolence ou des difficultés d’endormissement.
- Facteurs environnementaux : un environnement bruyant, lumineux ou inconfortable peut rendre l’endormissement difficile.
- Facteurs liés au rythme circadien : des horaires de travail décalés, par exemple, peuvent perturber le rythme veille-sommeil.
Les différents troubles du sommeil : quels sont les symptômes majeurs ?
Pourquoi je fais des insomnies ? Symptômes et causes
L’insomnie est un trouble du sommeil courant caractérisé par une difficulté à s’endormir ou à rester endormi. Les personnes souffrant d’insomnie peuvent éprouver une somnolence diurne, une mauvaise concentration, ainsi que des troubles de l’humeur.
Les causes de l’insomnie sont multiples. Parmi celles-ci, on compte :
- Les facteurs psychologiques comme le stress, l’anxiété et la dépression.
- Les facteurs environnementaux comme le bruit, la luminosité et une température inconfortable.
- La consommation de certaines substances comme l’alcool, la caféine ou encore le tabac.
Les symptômes de l’insomnie peuvent varier d’une personne à l’autre. Certains peuvent avoir du mal à s’endormir tandis que d’autres peuvent se réveiller fréquemment pendant la nuit ou tôt le matin. Dans tous les cas, l’insomnie entraîne une qualité de sommeil médiocre qui peut affecter le bien-être et le fonctionnement quotidien.
Endormissement difficile et réveils nocturnes
Les difficultés d’endormissement et les réveils nocturnes sont des symptômes courants de troubles du sommeil. Ils peuvent être causés par différentes raisons, parmi lesquelles :
- Facteurs physiques : comme l’apnée du sommeil ou le reflux œsophagien
- Facteurs environnementaux : comme la lumière ou le bruit
- Facteurs psychologiques : comme le stress, l’anxiété et la dépression
- Perturbations du rythme circadien : dues à des heures de coucher irrégulières ou à des activités avant le coucher
Ces symptômes ne doivent pas être pris à la légère car ils sont le signe d’une fatigue chronique et peuvent avoir une incidence sur les activités diurnes. Ils peuvent aussi être associés à des idées noires, surtout lors des réveils nocturnes.
Les troubles respiratoires du sommeil
Les troubles respiratoires du sommeil regroupent différentes affections caractérisées par une respiration anormale pendant le sommeil. Les plus courants sont le ronflement et l’apnée du sommeil.
- Le ronflement est généralement causé par une obstruction partielle des voies respiratoires pendant le sommeil. Il est souvent lié à des facteurs externes comme l’obésité, le tabagisme, l’alcool ou certains médicaments.
- L’apnée du sommeil est un trouble plus grave où la respiration s’arrête complètement pendant plusieurs secondes, provoquant des réveils nocturnes fréquents. Les symptômes courants incluent la somnolence diurne, les maux de tête matinaux et les changements d’humeur.
Des pauses respiratoires durant le sommeil sont souvent constatées par l’entourage, ainsi que des épisodes de respiration haletante. Les personnes souffrant de troubles respiratoires du sommeil peuvent également présenter des symptômes d’anxiété, d’irritabilité et de dépression.
Le stress et l’anxiété : ennemis du dormeur
Comment le stress et l’anxiété perturbent notre sommeil ?
Le stress et l’anxiété agissent sur notre organisme en déclenchant une série de réactions qui perturbent nos cycles de sommeil. Durant une situation stressante ou angoissante, notre corps produit plus de cortisol, une hormone qui nous maintient en état d’alerte, limitant ainsi notre capacité à nous endormir. De plus, l’anxiété peut générer des pensées récurrentes et des ruminations qui maintiennent notre cerveau en activité, créant des difficultés d’endormissement ou provoquant des réveils nocturnes.
En outre, le stress et l’anxiété peuvent également perturber la production de mélatonine, notre hormone du sommeil. Ainsi, lorsque nous sommes stressés ou anxieux, nous pouvons constater une diminution de la qualité de notre sommeil, mais aussi de sa durée.
Il est d’ailleurs intéressant de noter que cette relation entre stress/anxiété et troubles du sommeil forme un véritable cercle vicieux : un sommeil perturbé augmente notre niveau de stress et d’anxiété, qui à leur tour aggravent nos troubles du sommeil.
Si le stress ou l’anxiété vous empêchent de dormir profondément, vous pouvez utiliser l’Ashwagandha.
Pris juste avant le coucher, le Magnésium améliorera la qualité de votre sommeil profond (la partie réparatrice physique de votre sommeil). La Mélisse peut également vous aider à calmer votre cerveau la nuit et à améliorer votre digestion souvent perturbée en cas d’insomnie.
L’importance d’un bon sommeil pour la santé
Un sommeil adéquat est absolument nécessaire pour la santé et la régénération à long terme. De nombreux processus physiologiques se produisent pendant le sommeil, mais les plus importants sont sans doute la sécrétion accrue d’hormone de croissance (GH) et le piégeage des radicaux libres dans le cerveau.
La GH est aussi appelée l’hormone « anti-âge ». Elle stimule la régénération des tissus, du foie, la normalisation de la glycémie et une foule d’autres processus bénéfiques pour l’organisme. Elle aide également à convertir la graisse en muscles. L’essentiel de la sécrétion de GH a lieu pendant le sommeil.
Le sommeil est nécessaire pour que les dommages neuronaux causés par les radicaux libres accumulés pendant l’éveil soient minimes. La plupart des gens peuvent tolérer quelques jours sans sommeil et récupérer complètement. Cependant, le manque chronique de sommeil accélère le vieillissement du cerveau, provoque des dommages neuronaux et produit des élévations nocturnes de cortisol.
Les troubles du sommeil atteignent environ 1 personne sur 3 dans les pays occidentaux, dont la France où 9 millions de personnes prennent des tranquillisants. Ils se manifestent par des insomnies ou à l’inverse par une hypersomnie.
Les insomnies qui affectent plus du tiers de la population des pays industrialisés sont trois types :
– les difficultés d’endormissement,
– le réveil fréquent au cours de la nuit,
– le réveil matinal précoce.
À l’inverse, les hypersomnies sont caractérisées par un sommeil supérieur à 10 heures par nuit.
L’insomnie peut être induite par des facteurs exogènes, parfois lié à la prise de substances stimulantes (thé, café), de médicaments ou d’alcool, mais peut être aussi la conséquence du bruit, du décalage horaire ou du travail nocturne (en particulier auprès de ceux qui pratiquent les 3 x 8 heures).
Parfois elle est la conséquence de facteurs endogènes comme la douleur ou la maladie, mais ce sont essentiellement l’anxiété et la tension psychique qui s’opposent à l’endormissement.
Des perturbations chroniques du sommeil ne constituent pas une maladie en soi, mais elles peuvent conduire à des atteintes du bien-être physique et psychique.
Bonnes habitudes pour bien dormir
– Consommer pour le dîner une protéine riche en tryptophane (poissons, viandes blanches) et y associer des sucres complexes (riz complet, pommes de terre). Le carré de chocolat après le dîner est aussi un rituel riche en magnésium.
– Éviter les protéines riches en tyrosine (viandes rouges) et l’alcool au cours du dîner. Les boissons alcoolisées consommées le soir favorisent l’endormissement mais aussi un réveil après minuit avec des difficultés à se rendormir pendant 1 à 2 heures. L’alcool compromet le sommeil paradoxal récupérateur.
– Éviter les excitants après 17h (café, thé et même déca) et ne pas en boire plus de 2 par jour. Ces boissons rendent l’endormissement difficile et le sommeil plus léger.
– Certaines personnes dorment mieux lorsqu’elles déconnectent leur wifi et téléphone portable la nuit. La pollution électromagnétique que nous subissons de plus en plus est banalisée. Nous sommes ainsi sans cesse exposés à un courant électromagnétique certes de faible intensité, mais d’une fréquence supérieure au gigahertz, ce qui peut constituer un stress pour un organisme sensible.
Traitements et ressources contre les troubles du sommeil
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Gérer son stress pour améliorer son sommeil
Le stress est intrinsèquement lié à la qualité de notre sommeil. L’identification de la source de son stress est une étape essentielle pour améliorer la qualité de notre sommeil. Plusieurs techniques peuvent aider à gérer le stress :
- La relaxation : elle permet de détendre le corps et l’esprit. Des activités telles que le yoga, la méditation ou la respiration pleine conscience sont recommandées.
- Gestion des croyances limitantes : il s’agit de travailler sur les idées préconçues qui peuvent générer du stress, par exemple, l’idée que le temps de sommeil doit absolument être de 8 heures par nuit.
- L’hygiène de vie : des habitudes saines, comme une consommation modérée de caféine et une bonne hydratation, peuvent aider à réduire le stress.
Il est également recommandé de prendre le temps de se relaxer dans la journée, car cela prépare le corps à une bonne nuit de sommeil. Enfin, il ne faut pas oublier que le stress et le sommeil sont étroitement liés : un manque de sommeil peut augmenter le stress, et vice versa.
Combien de temps dure un cycle de sommeil ? (léger, profond, paradoxal…)
Un cycle de sommeil comprend plusieurs étapes clés :
- Le sommeil léger, phase de transition entre l’éveil et le sommeil profond.
- Le sommeil profond, période de récupération intense pour l’organisme.
- Le sommeil paradoxal, moment où se produisent la majorité des rêves.
En moyenne, un cycle de sommeil dure 90 minutes et nous en expérimentons 3 à 6 par nuit.
Cependant, la répartition de ces phases varie au cours de la nuit. Au début, le sommeil profond est plus long. À partir de 3 ou 4 heures du matin, les phases de sommeil léger et paradoxal deviennent prédominantes.
Il est à noter que la durée et l’intensité de ces phases peuvent être influencées par plusieurs facteurs tels que l’âge, le niveau de fatigue ou le stress.
L’importance du respect du rythme circadien et de l’environnement de sommeil
Le rythme circadien, également appelé horloge biologique, est un cycle naturel de 24 heures qui régule plusieurs fonctions de notre organisme, dont le sommeil et la veille. Il est principalement influencé par la lumière et l’obscurité de l’environnement.
Ainsi, le respect de ce rythme est crucial pour un sommeil de qualité. Lorsqu’il est déréglé, par exemple à cause du travail de nuit ou du décalage horaire, cela peut entraîner des troubles du sommeil tels que l’insomnie ou la somnolence excessive.
L’environnement de sommeil joue également un rôle déterminant. Une chambre calme, sombre, bien aérée et à une température idéale (autour de 18°C) facilite l’endormissement et le maintien d’un sommeil profond.
En plus de ces facteurs, d’autres éléments peuvent influencer notre rythme circadien et notre sommeil, comme :
- L’exposition à la lumière bleue des écrans avant de dormir
- La consommation de substances stimulantes en soirée (café, thé, alcool, nicotine…)
- Une activité physique trop proche de l’heure du coucher.
En respectant ces principes, on favorise un meilleur alignement entre notre rythme interne et les signaux externes, pour un sommeil réparateur et de qualité.